C'est pourquoi je me penche actuellement sur l'idée d'un bullage sous pression, le bulleur serait chauffé électriquement (température plus facilement contrôlable) mais on pourrait aussi réchauffer le bulleur avec un serpentin plongé dans le bulleur dans lequel passe les gaz surchauffé en sortie du réacteur (température beaucoup plus importante et moins contrôlable !).
L'avantage d'un tel montage est le gain de place, plus besoin de groupe motopompe encombrant et très bruyant.
Le principale inconvénient d'un tel montage et que comme il n'y a plus de pompe il devient impossible de vidanger le circuit à la fin du cycle de fonctionnement ce qui pose d'évident problème de sécurité, mais je pense que si tout est bien étanche une électrovanne ferait l'affaire.
le bulleur ne serait pas tant que ça sous pression, je pense qu'une pression de 1bar dans le circuit serait suffisante, pour avoir une tel pression dans le circuit il faut une pression légèrement plus importante dans le bulleur, un réservoir de liquide de refroidissement de voiture permet de tenir la pression et la température, celui ci est aussi muni d'une soupape taré, utile ou pas...
Comme le bullage serait électrique, on pourrait en début de cycle faire un préchauffage et donc plus besoin d'un système de démarrage à l'essence pur.
Comme il n'y a plus de pompe, plus besoin d'un système de lubrification de celle ci.
Bien évidement on ajouterait toute une flopé de manocontacts, de soupape de sécurité, de contrôle de flamme, de température, de niveau et pourquoi pas de fuite ! tout ça pour un maximum de sécurité.
Fonctionnement:
Lors de la mise en route le réchauffage électrique du bulleur s'active (3), lorsque le manocontact (6) indique une pression suffisante le système d'allumage par arc électrique (13) s'active et l'électrovanne de marche/arrêt (11) s'ouvre, le gaz sous pression après être transformé dans le réacteur (10) est injecté dans le brûleur (14) et passe par la vanne d'air (12) où il est mélangé avec de l'air frais afin d'avoir le meilleur rapport gaz pantone/air, ensuite le gaz s'enflamme au contact de l'arc électrique (13).
Pendant le fonctionnement le manocontact (6) régule la pression en allumant ou éteignant le réchauffage électrique (3) du bulleur. On peut aussi éventuellement ajouter un second manocontact qui commanderait une soupape de sécurité.
La vanne de débit (9) permet d'adapter le débit du gaz en fonction de la capacité du bulleur, de la nature du liquide bullé ou du besoin en gaz.
En fin de cycle, le réchauffage électrique (3) se coupe et l'électrovanne de marche/arrêt (11) se ferme, l'allumage électrique (13) s'arrêt aussi.
A se moment le contrôle du niveau (4) se met en route et commande l'électrovanne de remplissage (2) qui mène au réservoir (1) si le niveau de liquide dans le bulleur devient insuffisant.
le manomètre (7) indique la pression dans le circuit.
Un autre manomètre peut être ajouté au niveau du bulleur même pour indiquer la pression dans celui ci. On peut aussi ajouter encore un manomètre à la sortie du réacteur, un thermomètre voir aussi un manocontact (car le gaz dans le réacteur est chauffé et donc augmentation de la pression).
Un contrôle de présence de flamme par thermocouple doit être ajouté au niveau du brûleur.
Dans un tel montage on voit l'importance d'avoir une pression dans le circuit régulière et suffisante, si jamais la pression venait à baisser il y aurait un important risque de retour de flamme, voila pourquoi il faudrait aussi un manocontact qui fermerait instantanément la vanne de marche/arrêt (11) en cas de baisse de pression dans le circuit. Il peut être aussi utile de mettre un espèce de système de tampon afin d'avoir des variations de pression moins brusque (notamment lors de la mise sous tension ou hors tension du réchauffage électrique (3) ), mais comment faire ce système de tampon ? peut être que le bulleur joue déjà cette fonction grâce à la réserve de gaz qu'il contient.
L'avantage d'un système de bullage sous pression et donc isolé de l'extérieur est que l'on peut éventuellement faire un bullage pur à l'essence ou essence/eau, on obtiendrait peut être alors un gaz combustible pur pauvre en air, et comme tout le monde le sait, un carburant sans comburant ne brûlera jamais !